2016 ne se résume pas qu’en musique. Après les tracks, les EP et les albums, place aux films.
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Ce sentiment de l’été
Ce sentiment de l’été c’est un film à deux têtes, trois étés et quatre villes. On suit donc Lawrence, petit ami de la jeune femme décédée et Zoé, sœur de cette dernière. Chacun à sa manière, va vivre le deuil tout au long de ces trois étés. Zoé (Judith Chelma) est vive, lumineuse, alors que Lawrence (Anders Danielsen Lie) est plutôt renfermé, opaque. Ils sont différents mais vont traverser la même épreuve.
Pour ceux qui ont vu Memory Lane son premier long-métrage, il est évident que Mikhaël Hers tente de capter l’insaisissable. Comme dans un livre de Modiano, les gestes nous effleurent, les regards nous frappent. Les scènes se succèdent, mais surtout les sensations restent.
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Nocturama
Se laisser guider par une poignée de jeunes, de milieux différents, mais qui semblent converger vers le même point. Les nombreux moments de grâce du film (Hamza Meziani en tête) font de Nocturama un des films les plus esthétiques vus au cinéma en 2016.
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Les Ogres
Suivre cette bande d’artistes de ville en ville, n’est pas de tout repos. On ressort du film assommé par une tonne d’émotion, mais surtout plein de vie.
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Divines
La tendresse c’est plus fort que les coups disait Daniel Darc dans son album posthume Chapelle Sixteen. Ici, à peine remis d’un uppercut, on se laisse envahir par la tendresse dégagée par les deux actrices principales. Et vice versa.
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Bang Gang
Le sujet a été traité nombre de fois au cinéma. Crainte d’une redite dans le fond et dans la forme. Mais le défi est révélé haut la main pour le premier film d’Eva Husson. Les instants pré et post-sexe brillent autant que les scènes les plus charnelles.
Last modified: 9 janvier 2017
