À la base, la folk ce n’est pas ma tasse de thé. Les guitares, les cheveux longs, le bruit de la pluie et les fleurs, ce n’est pas pour moi (oh, les jolis clichés). Il y’a quelques années, Evening Hymns qui a su porter tous ces clichés (même la chanson 100% pluie !) dans un EP, m’a tout de même séduit.
Angel Olsen, sur le papier donc, ne devait pas tomber dans mes oreilles. Et puis il y’a des situations qui font que. Des au revoir, avec en musique de fond, le deuxième album de la demoiselle. Et cette chanson précisément : White Fire. Une chanson chaude qui vient glacer le corps.
Il y’a ces trois titres enchaînés aussi, en début d’album, qui comme sur le dernier effort de Warpaint, ouvre l’album de façon magistrale. Trois pop songs, courtes comme des comètes, mais qui laissent des traces. Forgiven/Forgotten fait partie de ce trio. La voix éraillée d’Angel Olsen accompagne des mélodies légèrement cassées.
Stars est le point culminant de l’album, où plusieurs mini chansons viennent se loger dans un seul titre.
Quand je lis un livre dans le métro, j’aime bien mettre un album assez calme, pour me couper du bruit extérieur. Burn your fire for no witness m’isole du bruit, mais pour le coup, me détache complètement de l’histoire de mon bouquin.
La fin de l’album se révèle sans surprise. Mais arrivé au dernier titre, Windows, la voix d’Angel Olsen qui s’éloigne progressivement, vous poursuivra longtemps. La voix et les contes de la chanteuse ensorcellent quiconque s’en approchent.