Quels albums peuvent fermer la marche, après ceux de Foxygen, Bertrand Betsch, Divine Paiste, Postiljonen, No Ceremony /// ou encore Planetarian ?
10. petit fantôme – Stave
Au départ, ce n’est pas censé être un album, mais une mixtape. On s’en fout, les chansons bricolées de petit fantôme (aka Pierre Loustaunau, membre de Frànçois & The Atlas Mountains) sont aussi cinglées qu’émouvantes. Onze titres dérapés où se côtoient le flow robotique du chanteur (Le passage), la grâce basque (Peio (pello-mikel Laboa)) et la quiétude des beaux jours (Teahupoo – (TE AHU POO)).
Titres coups de ♥ : Peio – (pello-mikel Laboa), Le passage.
J’en ai parlé ici.
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09. Arcade Fire – Reflektor
On les sentait venir depuis quelques mois déjà, avec un insigne géométrique aussi mystérieux que le nom du quatrième album de Arcade Fire. Une fois dévoilé la première chanson titre, le raz de marée des Canadiens a tout renversé sur son passage avec des tubes lumineux : Afterlife, Heres come the night time. J’ai fais parti des chanceux qui ont pu voir le groupe au Pavillon Baltard : Reflektor brille de mille feux.
Titres coups de ♥ : Reflektor, Afterlike, Joan of Arc, It’s never over (Oh Orpheus).
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08. King Krule – 6 feet beneath the moon
Certains ont lâché King Krule depuis la sortie de son premier album. Je reste toujours séduit par les mélodies blue wave, comme il le décrit si bien, de ses chansons, et par sa voix poétiquement rageuse. King Krule ne prend pas trop de risque, mais m’envoûte encore plus sur des titres dubsteps : Will I come.
Titres coups de ♥ : Easy easy, Border line, Will I come, Neptune Estate.
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07. Beach Fossils – Clash the truth
Moins nerveux que leur premier album, Clash the truth est encore une fois surtout l’oeuvre du leader : Dustin Payseur. A l’origine de la composition et des textes, il a ensuite été rejoint par trois autres musiciens, depuis les départs de Zachary Cole Smith (Diiv) et John Peña (Heavenly Beat). Beach Fossils ne révolutionne pas la musique, mais se révèle de plus en plus indispensable dans mon iPod. Le passage du groupe New-Yorkais à La Maroquinerie en mai dernier est mon meilleur souvenir de concert en 2013.
Titres coups de ♥ : Shallow, Vertigo, Clash the truth.
J’en ai parlé ici.
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06. Washed Out – Paracosm
Ce ne sont pas les deux premiers singles de Washed Out qui m’ont tout de suite plu. C’est la pochette (on ne se refait pas.) Moins tape à l’oeil que son premier effort (Within and Out), le deuxième album de Washed Out est plus holmogène, et au final plus accrocheur. Les titres, qui se transforment en un univers singulier, nommé Paracosm, ont du mal à nous quitter une fois la porte de ce monde enchanté traversée.
Titres coups de ♥ : All I know, Don’t give up.
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05. James Blake – Overgrown
Le premier album de James Blake m’a laissé de marbre. Overgrown, c’est l’effet inverse. Les titres se livrent un combat permanent et exposent une voix chaude contrebalancée par des beats glacés.
Un album effervescent. Givré. Noir. Blanc.
Titres coups de ♥ : Retrograde, Digital Lion, Take a fall for me.
J’en ai parlé ici.
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04. Kanye West – Yeezus
J’aurais souhaité ne pas aimer l’album autant que je déteste son auteur. C’est loupé. Yeezus est un monstre noir, incontrollable, violent, mais tellement addictif. Les titres déraillent, bousculent, irritent parfois.
Une vraie drogue.
Titres coups de ♥ : On sight, New Slaves, Blood on the leaves, Bound 2.
J’en ai parlé ici.
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03. Minks – Tides End
L’album POP de l’année revient à Minks. Celui qui m’a enchanté en 2011 avec un album brouillon, touffu, bordélique, mais tellement attachant, a semble t-il changé d’horizon. Tides End est l’album d’un autre artiste, du nouveau Minks : mélodies claires, voix dégagée, arrangements gracieux. Des titres comme Weekenders, Playboys of the western world ou Romans sont la parfaite définition du mot POP.
Titres coups de ♥ : Romans, Margot, Playboys of the weekend, Weekenders.
J’en ai parlé ici.
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02. Blood Orange – Cupid Deluxe
A l’image de son premier extrait, Chamakay, Cupid Deluxe est un album dansant, chaleureux, ouvert sur le monde.
Avec des mélodies groovy, le corps et la voix caramel de Devonte Hynes se déhanchent au fil des titres, emmenant l’auditeur dans des quartiers festifs, mais souvent sombres, des grandes villes des Etats-Unis. Renvoyant quelques effluves R’n’B des années 90, Cupid Deluxe, nostalgique à souhait, laisse aussi trainer quelques souvenirs.
J’en ai parlé ici.
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01. Deerhunter – Monomania
J’ai mis longtemps à dépasser les deux premiers titres de Monomania. Les guitares grincent, l’atmosphère se fait flippante, le tout devient limite strident, difficle de passer au troisème titre. Pourtant, il suffisait d’écouter The Missing pour entendre une certaine quiétude, un sentiment d’apaisement et de relâchement.
Impossible de ne pas évoquer T.H.M, qui s’avère être une des plus belles chansons de ces dernières années.
J’ai tellement écouté cet album (et dans l’ordre), que pour moi, chaque chanson est dépendante des autres. Impossible d’écouter Leather Jacket II, sans que The Missing suive derrière. Pareil pour Dream Captain précédé par Pensacola.
Mélange de noirceur et de lumière, Monomania est un disque qui sent le brûlé. Les mélodies incendiaires nous renvoient aux nuits les plus chaudes que l’on a pu connaitre.
Le bruit des flammes sur le dernier titre Punk (La vie Antérieure), en hommage à Charles Baudelaire, me conforte dans mon idée que si les lettres incandescentes de Monomania pouvaient en permanence éclairer nos nuits, elles n’en seraient que plus belles.
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Last modified: 30 novembre 2021
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