Vus cette semaine : Brigitte, Wild Nothing et Florent Marchet
Une semaine avec 3 concerts (dont un improvisé), c’est une belle semaine.
Brigitte
Ca commence lundi avec un concert programmé depuis cet été : la première grosse date de Brigitte et c’était à l’Européen. Sans avoir sorti d’albums, les 2 nanas ont réussi a remplir la salle en peu de temps. Un concert où l’inévitable reprise de Ma Benz fut chantée, mais aussi les titres La vengeance d’une louve et Battez-vous présents sur leur premier EP.
On a aussi pu découvrir des titres (Jésus Sex Symbol, 1 2 3) qui seront probablement sur un album prévu en mars, puisqu’elles viennent de signer chez 3ème Bureau. Allez une vidéo de la reprise de Ma Benz avec un son top qualité.
Florent Marchet
Mercredi : il fait toujours aussi froid, il pleut même et on a pas tellement envie de sortir de chez soi. Sauf quand on tombe sur un évènement Facebook qui annonce une soirée autour du personnage Benjamin de Florent Marchet : expos photos, projections, concerts. Tout ça se passe au café Le Buzz près de Belleville. Ca tombe bien, car ce n’est pas un quartier dans lequel je vais souvent.
Après avoir pris un Mojito (pas top je l’avoue) et avoir entre-apercu un bout de film, nous voilà au sous-sol, et nous sommes une trentaine. Florent Marchet prend sa guitare, accompagné de 2 musiciens, et c’est parti pour un mini concert ! On aura même droit à la participation de La Fiancée, pour qui il a écrit quelques chansons.
Wild Nothing
Bon j’avoue hier, j’aurais du voir Carla Bruni. Je m’explique : à la base j’avais pris une place pour le Prix Constantin (en espérant voir Arnaud-Fleurent-Didier brandir le trophée) et il a fallu que je me rende compte que Wild Nothing (coup de soleil de cet été) donne un concert ce soir là. Gros dilemme, résolu en 2 temps 3 mouvements, j’ai au final pris une place pour aller voir mon coup de soleil à l’espace B.
Il faut aller dans le 19ème (argh) mais le temps de trajet est vite compensé par la beauté du lieu : un petit bar à la déco rétro et son barman très accueillant. La carte des boissons est présente sur tous les murs-ardoises et on est même séduits par ce carrelage mosaïque au sol. Je sens que la soirée va me plaire…
The Twins (4 français) rentre en scène et je savais d’avance que je ne serais pas séduit (merci Myspace qui est toujours là). Je trouve que c’est dur rock brouillon, trop bourrin et sans jolies mélodies (moi qui suis très Local Natives en ce moment).
Justement en parlant de jolies mélodies, le second groupe entre en scène, et je vois qu’un clavier s’ajoute aux instruments déjà présents. Le groupe s’appelle Kowalski (oui c’est joli) et je n’ai pas vu le temps passer pendant leur 7 chansons.
La voix du chanteur s’élève avec grâce et les mélodies semblent galoper jusqu’à nos oreilles ; le son du clavier doit y être beaucoup.
A la fin du concert, je suis allé faire un petit tour à la boutique et j’ai acheté leur EP ce qui me permettra de découvrir les versions studios des chansons que j’ai entendues ce soir.
Le point d’orgue de cette soirée est donc Wild Nothing. Avec un premier album Gemini sorti il y’a 6 mois, le groupe commence à faire son petit chemin, enchaine les EP et les concerts. J’attendais beaucoup de ce groupe puisque leur album est certainement mon plus gros coup de coeur de cette année. Il n’est pas parfait, ce n’est pas de la grande précision, mais à chaque fois que j’écoute l’album, je me sens bien. Pas de folies, pas envie de danser (quoi que…) juste un sentiment de bien-être. J’aime beaucoup leur mélodies rétro, qui me font aussi penser aux vacances de mon enfance.
Le groupe est un poil décevant en live comparé à l’album. Le chanteur est plutôt timide (quoi que plus à l’aise vers la fin), mais pardonnons-leur, ils démarrent ! Un petit tour là-aussi à la boutique, où j’ai pu acheter leur nouvel EP Golden Haze et un vinyl Cloudbusting.
Ci-dessous une interview du groupe réalisée fin août lors de leur venue à Paris.
Les concerts ce n’est pas fini puisque lundi je file voir Louis-Ronan Choisy au Zèbre, le 25 je vais voir Two Door Cinema Club, le 30 ça sera Nouvelle Vague au Casino de Paris, et le 19 décembre j’irais voir Bertrand Betsch !