Écrit par 9 h 13 min 2010, Cinéma • 2 Comments

Cinéma d’automne

Enfin l’été est fini ! Cinématographiquement je parle…
Plusieurs films que je voulais voir sont sortis : il y’a beaucoup d’amour, des ruptures, de l’amour, des ruptures et quelques zombies. Si si !

Les Amours Imaginaires
Xavier Dolan n’a que 21 ans, il vient pourtant de sortir son deuxième film (sélectionné à Cannes cette année). Après J’ai tué ma mère qui m’avait plu par sa beautée foudroyante, j’ai aimé Les Amours Imaginaires pour les mêmes raisons.
Coloré, ralenti, de dos, en frontal, l’amour, surtout imaginaire, y est filmé sous toutes ses formes. Xavier Dolan retranscrit à l’écran ce qui est cruel, et beau, dans l’attente d’une réponse de notre objet du désir. Il semble s’amuser derrière la caméra, jouant avec les ralentis, les filtres de couleurs, les cadrages pour accoucher une fois de plus d’un très beau film.
La BO n’est pas oublié pour autant : la reprise de Bang Bang par Dalida tourne en boucle dans mon iPod.
Clin d’œil à Anne Dorval (la mère de Nicolas) qui avait le rôle principal dans son précédent film, et qui est remarquable dans Le cœur a ses raisons. Second clin d’œil à Louis Garrel qui fait une apparition, et qui tiendra le rôle principal du prochain film de Xavier Dolan.

Petit tailleur
C’est le second moyen métrage de Louis Garrel qui est en salles depuis hier. Filmé en noir et blanc, Petit tailleur est un Je te suis moi non plus, entre un homme tailleur et une jeune actrice de théâtre. Filmé en noir et blanc, on découvre Arthur, amoureux d’une actrice qui ne  sait pas trop ce qu’elle veut. Mais il y’a aussi Albert qui aime Arthur, et Evelyne qui aime Albert. Louis Garrel agrémente ce court métrage de petites fantaisies, apparaissant parfois en voix-off.
Beau, romantique et parfois drôle, ce court métrage montre un Louis Garrel aussi séduisant devant que derrière la caméra !
Je tenais à souligner que c’est la première foi que je fus charmé par Léa Seydoux, grâce sans doute à l’oeil de Louis Garrel.
Un petit bonus avec une phrase tiré du film : « N’importe quelle jeune fille sera plus attiré par un malheureux que par un veinard. Parce que chacune est tentée par un amour actif ».

Homme au bain
J’attends toujours avec hâte les films de Christophe Honoré depuis Les Chansons d’amour (même si je suis resté de marbre face à La Belle Personne.) La bande-annonce de Homme au bain me plaisait : musique, rythme, caméra amateur. Seul hic : la présence de François Sagat. J’ai tenté l’aventure, et je suis partagé.
Suite à une rupture entre deux hommes, l’un décide partir à New-York. L’autre se morfond et reste à Genevilliers. Le film est construit sur ces 2 univers : l’éclate aux USA, et la tristesse en banlieue Parisienne.
Pour ma part j’ai aimé le coté USA, cette (fausse ?) liberté que s’offre Omar. Chiara Mastroianni, même si elle apparait peu est drôle quand elle aborde le sujet des élections régionales… Pour le côté Gennevilliers et François Sagat, je n’ai rien ressenti, et chez Christophe Honoré, je ne comprend pas toujours la présence de certaines scènes.

La meute
Soyons clair, je n’ai été voir ce film uniquement pour la présence de Benjamin Biolay (et Yolande Moreau). Sur le papier, un film avec des zombies me le fait sans plus. Dans la réalité non plus.
Même si on peut souligner que le réalisateur a voulu faire quelques chose de différent et soigné, il y’a eu trop de Bah c’est quoi ça ? Pourquoi lui il fait ça là ?
Pour ce qui est de Benjamin Biolay, je retiendrai… son rôle dans Stella.

Ce n’est pas fini, le programme des semaines à venir est chargé, et voici les films que j’irais certainement voir :
Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child (13 octobre),
Les petits mouchoirs (20 octobre),
Potiche (10 novembre),
Belle Épine (10 novembre),
Harry Potter 7 (24 novembre),
Le noms des gens (24 novembre),
Pieds nus sur les limaces (01 décembre),
Un balcon sur la mer (15 décembre).

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Last modified: 27 août 2012

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