C’était hier que Santigold, se produisait pour la première fois dans une salle Parisienne. Découverte en 2008 grâce à son premier album, Santigold a su montrer tout de suite son talent à travers onze chansons pleine d’énergie.
J’y suis allé avec mon meilleur ami, et pour être franc, nous ne connaissions bien que quatre chansons avant d’aller au concert. C’était donc se lancer un peu dans l’inconnu. Mais fort de l’engouement qu’elle suscite sur le web et dans la presse depuis plusieurs mois, je ne voulais pas la louper.
Amanda Blank ouvre le bal. Cette rappeuse blanche Américaine, me fait penser à Eminem. Loin du physique cliché des rappeur, (elle est fine, brune, élégante), dès qu’elle s’approche du micro, elle sait éjecter tous les clichés. Elle crie, bouge les mains en l’air, la diction est rapide, les mots s’enchainent. Elle a beaucoup d’énergie et semble émoustiller quelques hommes dans sa tenue + que légère. Moi, je ne ressens pas grand chose…
5 chansons + tard, Santigold, vétûe d’un costume pailleté, entre en scène enchaînant les 4 titres que je connaissais bien ! Je pouvais après çela quitter la salle, mais non… L’ambiance était là, le public était chaud.
Elle était accompagné de 3 musiciens, et de 2 choristes. Mention spéciale à ces 2 dernières, pour leur coté décalé : face à une Santigold énergique, les 2 choristes me faisaient penser à 2 gardes Londoniens, qui ne bougent pas, ne sourient pas. Mais elles savaient de temps en temps nous surprendrent avec quelques pas de danse auxquels on ne s’attendaient pas.
Je ne suis par contre pas emballé par cette salle de l’Elysée Montmartre. Des moulures au plafond côtoient des poutres de fer industrielles. Un mélange de style qui ne me plait pas vraiment.
Ci-dessous une vidéo du concert, You’ll find a way.
Last modified: 29 novembre 2013