Music of. . . coups de coeur !
Orphelin de ma musique suite à un cambriolage, je dois remercier Spotify qui me permet d’écouter ma musique préférée jusqu’à ce que j’achète un nouveau mac ! Et qui dit Spotify, dit découverte.
Il faut dire qu’avec la révélation des 124 albums retenus pour le Prix Constantin, il y’a de quoi ravir ses oreilles. Ce sont donc 3 albums pour lesquels j’ai appuyé sur le bouton PLAY. Une sélection 100% française dont un album sorti l’an dernier.
JP Nataf – Clair
Vous connaissez tous JP Nataf. Mais si. Si je vous dis Les Innoncents ! Toujours pas ? Bon, écoutez ca.
Après l’aventure Les Innoncents, JP Nataf a sorti un album solo en 2004 et s’est lancé dans plusieurs projets parallèles : notamment une participation au projet Imbécile avec Olivier Libaux.
Il a aussi chanté avec Jeanne Cherhal dans un groupe éphémère appelé Les Red Legs, où ils effectuaient des reprises des classiques de la chanson. Jeanne à la basse, JP à la guitare (jolie reprise de Babooshka à voir ici)
Il a sorti en 2009 son deuxième album solo Clair.
Clair est un disque agréable et très riche.
L’album s’écoute très facilement dévoilant des chansons timides flirtant avec des mélodies tubesques.
Longtemps habitué à susurrer, la voix de JP Nataf semble décomplexée.
Je retiendrai surtout Seul Alone, où JP Nataf vient conter l’amour en fuite. Une chanson, loin des règles de la chanson pop, qui dure 10 minutes.
En écoute ici sur Spotify.
Louis-Ronan Choisy – Rivière de plumes
De Louis-Ronan Choisy (anciennement appelé Louis), je ne connaissais qu’une (jolie) pochette. Je n’avais même pas pris la peine d’écouter ses chansons.
C’est désormais chose faite puisque j’ai écouté, par hasard, son dernier album, qui est aussi la bande originale du film Le Refuge de François Ozon.
C’est un disque léger, tout en pudeur mais avec une intensité émotionnelle à ne pas négliger.
Plutôt mélancolique, Ronan-Louis Choisy vient près de notre oreille nous parler de ses doutes, du paradis, de l’enfer, des saisons, des anges, des démons…
Il y’a aussi un très joli duo, Le Refuge, avec Isabelle Carré, qui tient le rôle principal du film de François Ozon.
Alors que son précédent album était tourmenté, celui-ci apaise et nous présente un homme serein.
A écouter : Quand j’irai voir Dieu, Une rose au sémaphore, 20 000 lieux sous les neiges, Des flocons dans l’eau et La rencontre.
Album en écoute sur Spotify.
Minitel Rose – Atlantique
Minitel Rose vient de sortir son premier album Atlantique. Pour ma part, j’en était resté à leur EP The French Machine sorti en 2008 : sept morceaux fluos qui nous replongeaient dans les années 80.
Leur premier album ne déroge pas à la règle puisqu’il semble contenir plusieurs tubes.
Basés sur une ambiance rétro-futuriste, les morceaux sont construits sur l’omniprésence de claviers. Il suffit aussi de voir les vidéos/clips/pochettes du groupe Nantais pour s’imprégner de l’univers très coloré.
L’album fait penser à un mélange de Phoenix et Daft Punk.
Un coup de mou ? Mettez l’album à fond, il agit comme un médicament à la pop dynamisante.
Pour ceux qui avait adoré leur EP, vous ne serez pas déconcerté. She’s lost, Captain et Home rappellent très bien leur coup d’essai, avec cette sensation agréable d’avoir atteri dans un dessin animé, ou un jeux vidéo. C’est au choix.
S’il fallait que je choisisse un morceau, ca serait Wild Birds.
Album en écoute sur Spotify.
4 Comments
Je crois que je viens de découvrir ce qui me gêne dans l’album de Minitel Rose. C’est l’omniprésence des synthés. Mais cet album reste à écouter.
Je crois que je viens de découvrir ce qui me gêne dans l’album de Minitel Rose. C’est l’omniprésence des synthés. Mais cet album reste à écouter.
Ah oui ça… Minitel Rose sans les synthé c’est comme une coupe du monde sans poulpe.
L’album met surtout la pêche je trouve !
Pas album de l’année, mais album à écouter.
Ah oui ça… Minitel Rose sans les synthé c’est comme une coupe du monde sans poulpe.
L’album met surtout la pêche je trouve !
Pas album de l’année, mais album à écouter.