Un groupe dont le nom m’était encore inconnu il y’a quelque semaines. Et puis j’ai entendu pour la première fois le nom Real Estate dans la bouche d’une amie, sans trop le retenir. Puis j’ai revu Real Estate sur quelques blogs. Je suis aussi tombé dessus sur Spotify, avant d’appuyer sur Play.
Les 4 mecs du groupe sont originaires du New Jersey et viennent de sortir leur second album Days, succédant à un album éponyme sortie en 2009.
Sensation de facilité en écoutant les premières notes de l’album, les chansons viennent à nos oreilles sans réticence, au point d’avoir l’impression de déjà les connaitre.
Sentiment mélangeant la joie et la mélancolie, cet album m’a rapidement fait penser à deux groupes que j’aime beaucoup. Wild Nothing tout d’abord pour son sens inné de la mélodie. Celles-ci semblent connues même lors de la première écoute. Elles ont aussi, chez moi, un petit effet Madeleine de Proust, et me renvoient sans difficulté à des souvenirs proches ou lointains.
Je pense aussi à War on Drugs, que j’ai aimé récemment. Les chansons donnent une impression d’espace, d’infinie. L’album fait aussi la part belle aux morceaux instrumentaux comme sur Kinder Blumen.
Quand j’ai écris un article sur l’album de Wild Nothing il y’a un peu plus d’un an, j’avais dit : Je ne vais pas dire que je me roule par terre en faisant des flips arrières en écoutant, mais ce petit coté désuet pop n’est pas pour me déplaire. Vraiment.
Cette phrase convient tout à fait pour l’écoute de Days. Et quand on sait que quelques mois après, j’avais nommé l’album Gemini de Wild Nothing, comme mon préféré de l’année, on se dit que tout est possible.
Pour ce qui est de les voir en live, ils étaient en concert vendredi dernier à La Villette à l’occasion du Pitchfork festival à Paris. Places un peu chères, mais dommage de ne pas les avoir vu quand même…
Pop Real Etate war on drugs Wild Nothing
Last modified: 22 juin 2012