Bertrand Betsch est un pilier dans ma bibliothèque musicale. Premier coup de cœur en 2004 avec son troisième album Pas de bras, pas de chocolat. C’est cet album qui aura le plus de succès médiatique, mais il ne faut surtout pas faire l’impasse sur son premier : La soupe à la grimace. Véritable chef d’oeuvre qui va fêter ses 20 ans l’an prochain, Bertrand Betsch y dépeint la noirceur et la folie chantées avec des maux. On peut aussi citer La chaleur humaine sorti en 2007. Ont suivi : Je vais au silence, Le temps qu’il faut, Fonds de cale, La nuit nous appartient.
Deux mois avant la sortie de son nouvel album, La vie apprivoisée (que j’ai eu la chance d’écouter et d’apprécier), La Souterraine (qu’on adore) a décidé de sortir la Mostla Betsch Tape : des classiques aux titres plus confidentiels, voilà de quoi découvrir un artiste à la discographie très riche (pas loin de dix albums) pour ceux qui ne le connaissent pas. Pour ceux qui le connaissent déjà, se replonger dans ses classiques est un plaisir toujours renouvelé.
Cette tape contient un joli cadeau : une version étendue de sa plus belle chanson, La complainte du psycho-killer.