Plastic Flowers – Heavenly

George Samaras n’a pas laissé un souvenir impérissable avec son premier album, Evergreen, sorti il y a deux ans. Mais il faut avouer que les chansons dreampop trafiquées à la sauce lo-fi avaient de quoi nous faire vaciller la tête. Il était même venu à Paris à l’Espace B en mai 2014 présenter son disque, avec son pote musicien Angelos Paschalidis. On devait être une dizaine ce soir là dans la salle à le scruter. Lui était à l’aise

Plastic Flowers vient donc de publier son deuxième album, Heavenly. C’est Diver, dévoilé au milieu de l’hiver, qui ouvrait les festivités. Rien de révolutionnaire dans la musique du jeune Londonien. Si les mélodies dreampop semblent avoir déjà été entendues (Craft Spells, Minks), on se laisse tout de même vite séduire.

La fibre do-it-yourself qui caractérisait le premier album s’efface ici ; même si les miaulements d’un chat sur le titre d’intro pourrait faire penser que les chansons ont été enregistrées dans une chambre en solo. La voix est toujours aussi chaude (merci la reverb) et les notes de musique tombent comme une cascade symphonique.

Diver et Lucy sont entêtants, Stay Home et Portal to Nowhere sont plus expérimentaux, Silence Again donnera même l’impression de croiser les fantômes de Slowdive (époque 90s).

Plastic Flowers vient d’annoncer un passage à Paris, prochainement, sans donner plus de précisions pour le moment. A surveiller.