Six titres = 45 minutes. Voilà l’équation parfaite de cet EP. Avec une pochette dessinée et coloriée à la main, on est pas très loin de celle de l’album éponyme de Yuck. Ça tombe plutôt bien puisque Yuck = Max Bloom + Daniel Blumberg. Et ici, Hebronix = Daniel Blumberg. Voilà, en résumé Hebronix c’est donc le projet solo de l’ex guitariste de Yuck. Tout le monde suit ?
Unreal démarre donc sur un titre de dix minutes. La pop gorgée de soleil diffère quelque peu avec ce qu’il nous offrait avec ses copains de Yuck. On pense à l’échappée solo du guitariste de Real Estate, Matt Mondanile, pour fonder Ducktails sauf qu’ici les influences sont un peu plus shoegaze, baignées dans les 90’s.
Unliving fait partie de cess titres qui sont eux-mêmes composés de dizaines d’autres. Les motifs changent au fil des minutes, guidés par une voix claire. On se laisse vite emporter par le deuxième titre Viral, et ses envolées lyriques, mais que l’on trouvera au final peut-être trop court, celui-ci faisant à peine 5 minutes. Daniel Blumberg semble vouloir ne pas nous abandonner pour autant, et continue à nous emmener dans son monde brouillon mais pas complètement noir (Wild Whim).
La deuxième moitié de l’EP (qu’on pourrait presque qualifier d’album), s’étire avec un titre qui lui aussi est élastique. Unreal tourbillonne à en donner le vertige sur des airs parfois psychédéliques.
Mes coups de cœur musicaux, démarrent souvent par une pochette. Je dis merci @laust_ qui m’a révélé le mystère de celle-ci. Et si comme moi, vous voulez savoir qui se cache derrière ces traits de couleur, réservez vos 45 prochaines minutes.
Ecoutez l’EP
- Spotify (version web, version logicielle)
- Deezer
- iTunes