Bengale met le feu

 

Encore !

Quoi encore ?! Un jeu de mot pourri avec mon titre ?

Oui ça déjà ! Mais encore un groupe qui chante en français et se la joue « pop avec des influences indés » ??!

Oui et ?!

Bon alors oui Bengale ne change pas trop la recette par rapport à tous les groupes qui émergent en ce moment en France. Pour la géographie, eux sont Bordelais (tiens, coucou Pendentif). Les mélodies sont jolies, assez naïves, les textes apparentés à des comptines le sont tout autant. Mais quand ton corps se déhanche lorsque tu entends leurs chansons, c’est plutôt bon signe, non ?!

Dans le clip de leur « tube » Le dernier tramway, ils se la jouent pirates. Leur EP du même nom est sortie le 21 janvier, et contient un autre titre chanté en duo avec Melissa Dubourg (si je vous dis voix mutine de Granville…) ainsi qu’un remix de mister Superpoze (là aussi si vous traînez de temps en temps ici, ce nom ne vous évoquera pas seulement un verbe du premier groupe.)

J’ai eu l’occasion de voir Bengale sur scène il y’a quelques jours, un peu par hasard, à l’International. Six sur scènes, colorés de la tête aux pieds, ils se révèlent vite sauvages. Et la scène s’est retrouvée plongée quelques années en arrières lorsque le chanteur s’est mis à dégainer ces paroles.

Au début des années 80
Je me souviens des soirées
Où l’ambiance était chaude
Et les mecs rentraient
Stan Smith au pied
Le regard froid
Ils scrutaient la salle
Le 3/4 en cuir roulé autour du bras.

Allez, réjouissons nous, cette reprise a été immortalisée par le collectif Scène de Bain. (Big up aux chœurs de la chanteuse !)

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PS : Je vous conseille aussi Ocean Sun, la face B de leur premier EP.