Vus sur scène : Neon Indian, Pure X, Summer Camp
Je suis allé au concert de Neon Indian la semaine dernière au Point Ephémère, et j’ai eu la surprise de voir que Pure X, récent coup de coeur, était aussi à l’affiche. J’ai vite été désenchanté, quand j’ai vu que sur scène, la musique de Pure X ne prenait pas. Autant le son s’étirant à l’infini pouvait séduire, mais pour la voix du chanteur, il fallait repasser. Celle-ci pouvait irriter, et ne s’accordait pas bien avec les mélodies. Je vous conseillerai donc d’écouter l’album, avant de les voir en concert.
Neon Indian a ensuite occupé la scène, après avoir fait patienter le public, suite à une plutôt longue intervention des ingénieurs sons sur la scène. L’album est un de mes coups de coeur de cette année, le bidouilleur électronique et leader du groupe, Alan Palomone, n’a pas eu de mal à me faire plaisir. Seul regret, n’ayant pas accroché au premier album, qui ne décolle jamais je trouve comparé au second, je me suis un peu ennuyé par moment. Mais dès que Neon Indian jouait les tubes de Era Extraña, le public appréciait.
Deux jours après, je me suis rendu pour la première fois, au Petit Bain, nouvelle salle de concert, installée sur la Seine. Et oui, c’est sur une péniche que j’ai assisté au concert de Summer Camp. Habituellement j’ai le mal de mer, mais ce soir là, la péniche n’a pas tant tanguée ouf. On ne peut pas dire la même chose du public, que Summer Camp a su conquérir.
L’entrée sur scène fut surprenante ; le groupe est apparu par le côté, et s’est baladé dans le public pour fredonner une première chanson en acoustique. Ils sont ensuite montés sur scène où ils ont enchaîné un peu moins d’une dizaine de titres, mélangeant leur EP Young et leur album Welcome To Condale. Comme d’habitude, des photos et des vidéos vintages et ringardes défilaient en arrière plan offrant une ambiance old-school. Allez sur leur blog, il y’en a plein.
Pas seulement un groupe lo-fi où les voix se cachent derrière des effets de reverb, Summer Camp montre que la chanteuse a du coffre ! Le duo Londonien a fini comme il avait commencé : dans le public, se mélangeant aux personnes présentes, créant une intimité comme il est rare d’en voir.